Communiqué
Local

L'OIM au cœur de la réponse à l'épidémie de Mpox en RDC

Contrôle de température au point d’entrée de la Grande Barrière, Goma, Nord-Kivu ©OIM RDC Mai 2024

Alors que l’épidémie de Mpox continue de représenter une crise sanitaire meurtrière en RDC, avec plus de 37 582 cas suspects et 1042 décès enregistrés entre les semaines 1 et 41 de 2024, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en sa qualité de co-leader du sous-pilier « Points d’entrée et collaboration transfrontalière » soutient le Centre des Opérations d’Urgences de Santé Publique (COUSP) dans les trois domaines suivants : la surveillance communautaire aux points d’entrée (PoE), la communication sur les risques et l’engagement communautaire (CREC) et le renforcement des capacités points d’entrée en matière de Prévention et Contrôle des Infections (PCI). Ces interventions ciblent essentiellement les migrants et les populations mobiles, y compris personnes déplacées internes (PDI) et les communautés transfrontalières.

En effet, le volume et la facilité des déplacements peuvent poser des défis uniques en matière de lutte contre les maladies infectieuses, et une action coordonnée, systémique et multisectorielle est nécessaire pour y répondre. En s'appuyant sur son expertise en matière de santé et de mobilité humaine, l'OIM s'efforce de renforcer les capacités de détection et les systèmes d'orientation aux points d'entrée prioritaires.

L’épidémie de la MPOX touche toutes les 26 provinces de la RDC avec le Sud-Kivu comme épicentre. Dans ses efforts afin renforcer son engagement en faveur d'un partenariat avec le ministère de la santé de la RDC sur la santé des migrants, le soutien de l’OIM dans la surveillance transfrontalière a permis de dépister 945 664 voyageurs au cours du dernier semestre, dont  30% de femmes dans les trois points d’entrée prioritaires suivants :Kamanyola Kavimvira et  Ruzizi I. L'OIM a également appuyé des activités de sensibilisation sur les mesures de prévention et les bonnes pratiques auprès des voyageurs et communautés transfrontalières.

Au  point d’entrée de Kamanyola, l'OIM a soutenu les efforts de désinfection des véhicules utilisés pour le transport des cas suspects afin de réduire le risque de propagation de la maladie.   De plus, entre juillet et septembre 2024, 479 personnes ont été formées sur la surveillance transfrontalière des maladies prioritaires dans les principaux points d’entrée de la RDC. Par ailleurs, l'OIM participe activement aux plateformes de coordination de la Mpox aux niveaux continental, national et sous-national avec pour objectif d’enrayer la propagation transfrontalière de l’épidémie.

M. Aymen Jarboui, Coordonnateur du Programme Migration et Santé de l'OIM en RDC, a souligné la nécessité d'une collaboration transfrontalière et multisectorielle pour contenir efficacement l'épidémie de Mpox : « Notre objectif est de renforcer la surveillance transfrontalière de la maladie et les mesures préventives, en particulier le long des couloirs de migration », explique-t-il.

SDG 3 - BONNE SANTÉ ET BIEN-ÊTRE