L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) poursuit ses interventions en termes de renforcement de la résilience communautaire pour la réinsertion économique des déplacés dans les Territoires de Rutshuru et Nyiragongo. L’OIM continue d’appuyer le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) dans ses efforts de relèvement et de  stabilisation des zones post conflits à travers son programme pilote de  sécurité humaine et de renforcement des capacités de résilience des communautés affectées par les conflits notamment dans les Territoires  de Rutshuru et Nyiragongo dans le Nord-Kivu.

L’Organisation contribue également de manière significative aux efforts de  restauration de l’autorité de l’Etat et au renforcement de la résilience communautaire. En effet, l’OIM a facilité l’organisation de formations thématiques sur la police de proximité, la lutte contre les violences basées sur le genre et  sur la gestion humanitaire des frontières. L’Organisation a également favorisé la création d’un environnement de travail au profit de la police  Nationale Congolaise a été observé avec la construction de Sous-commissariats notamment à Kiwanja et Kibumba. Grâce à l’appui aux personnes retournées et à la communauté hôte, un relèvement économique local a été noté.

Après le lancement du processus de structuration communautaire en septembre 2014 à Rutshuru et Niyragongo, des fora de dialogues démocratiques se sont poursuivis dans plusieurs Groupements et villages de ces Territoires. Ces activités ont été initiées en partenariat avec le Gouvernement provincial du Nord-Kivu, le Programme STAREC et la PNC.

Les participants viennent des diverses couches et composantes de la société civile et des services étatiques. Il s’agit notamment des autorités locales et coutumières, la Police Nationale Congolaise (PNC) et les Forcées Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Ces séances focalisent l’attention sur les questions liées à la sécurité des personnes, à la gouvernance judiciaire et fiscale, ainsi que celles liées aux conflits fonciers récurrents entre éleveurs et agriculteurs.

L’objectif du processus de Dialogue démocratique est d’offrir un espace d’échanges entre les différentes couches de la société civile et les autorités représentant l’Etat dans les zones de retour.