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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L’OIM est présente en République Démocratique du Congo depuis 1994.
À propos
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En RDC, l'OIM gère une grande variété d’actions qui touchent à tous les aspects des mouvements migratoires et de la protection des migrants et des déplacés internes.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales (globales)
Priorités transversales (globales)
- Données et ressources
- Agir
- 2030 Agenda
« Nous devons maximiser les possibilités de solutions durables en République démocratique du Congo : appel conjoint
Goma/Genève – Nous devons maximiser les possibilités existantes afin d’initier un changement transformateur pour le peuple congolais.
Pendant plus de deux décennies, des cycles de violence, des épidémies et des catastrophes ont causé d’insupportables douleurs et souffrances aux communautés en République démocratique du Congo (RDC). Ces cycles de violence ont mis à rude épreuve le tissu social dans certaines parties du pays et créé l’une des crises humanitaires les plus graves et les plus longues.
Aujourd’hui, près de 7 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, un nombre record dans le pays.
La RDC compte également le nombre le plus élevé de personnes confrontées à des niveaux de crise d’insécurité alimentaire, avec plus de 25 millions d’habitants, soit environ un Congolais sur quatre en situation d’insécurité alimentaire aigüe dans le pays.
Malgré la situation humanitaire alarmante, seule une fraction de ceux qui ont besoin d’assistance ont été aidés. Depuis le début de cette crise, les organisations humanitaires œuvrent sans relâche pour aider les personnes les plus touchées, fournissant assistance et protection à plus de 3 millions de personnes. Pourtant, cette année, ils n’ont reçu que 36 pour cent du financement nécessaire pour aider 10 millions de personnes dans le pays. Après des décennies de violence, l’aide humanitaire ne peut pas être la seule solution et nos approches doivent saisir les opportunités de s’attaquer aux causes profondes et trouver des solutions à long terme à la crise en RDC.
Tandis que nous achevons notre visite dans le pays, qui comprenait des discussions avec les responsables gouvernementaux, les partenaires humanitaires et les communautés sur le terrain, nous appelons à un soutien accru en RDC afin de fournir une aide humanitaire vitale et de renforcer le maintien de la paix, la résilience et les programmes intégrés.
Nous devons continuer à soutenir la mise en œuvre d’initiatives de cohésion sociale en plus des programmes de démobilisation, de désarmement et de relèvement communautaire menés par les autorités congolaises, et qui ont déjà permis à des communautés brisées de renouer des liens distendus.
Nous devons également accompagner la mise en œuvre des recommandations des processus de paix successifs pour bâtir une stabilité à long terme. Ces éléments sont essentiels pour garantir la participation significative de tous les groupes sociaux au développement durable du pays et pour prévenir la résurgence du conflit.
Les communautés déplacées avec lesquelles nous avons parlé nous ont fait part de leurs souhaits de paix mais également de leur volonté à devenir plus résilientes face à l’adversité cyclique.
Il est donc essentiel que nous soutenions les opportunités de moyens de subsistance qui autonomisent les groupes vulnérables et minoritaires par le biais d’initiatives de stabilisation communautaire, de transition et de relèvement afin d’être autosuffisants. Les femmes et les filles mangent souvent moins et en dernier, même si elles jouent un rôle essentiel dans les systèmes alimentaires. Nous pensons qu’elles doivent être au cœur de nos efforts de lutte contre l’insécurité alimentaire et bâtir une paix durable.
La récente escalade de la violence aux portes de la ville de Goma fait ressurgir le spectre du passé destructeur de la région.
Si nous n’agissons pas maintenant, nous risquons de laisser de nombreuses personnes sur le bord du chemin et le cycle de la violence et du déplacement se poursuivra.
Nous appelons la communauté internationale à continuer à soutenir les autorités et le peuple congolais sur la voie de la paix, de la stabilité et de la résilience.
Nous devons agir. Maintenant.
Ugochi Daniels
Directrice générale adjointe chargée des opérations, Organisation internationale pour les migrations (OIM)
Reena Ghelani
Coordonnatrice des Nations Unies pour la réponse et la prévention de la famine
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Pour plus d'informations :
Safa Msehli, OIM Genève. Email : smsehli@iom.int.
Priscilla Lecomte, Bureau de la Coordonnatrice de la réponse et de la prévention de la famine. Email : lecomte@un.org.