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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L’OIM est présente en République Démocratique du Congo depuis 1994.
À propos
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En RDC, l'OIM gère une grande variété d’actions qui touchent à tous les aspects des mouvements migratoires et de la protection des migrants et des déplacés internes.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales (globales)
Priorités transversales (globales)
- Données et ressources
- Agir
- 2030 Agenda
Nord-Kivu - Renforcement des méthodes de collecte des données et de gestion de l’information
Dans le cadre de son assistance aux Personnes déplacés internes (PDIs) dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), l’OIM a organisé au mois de juin 2015 deux missions de terrain pour renforcer la collecte de données et l’utilisation des outils de gestion de l’information à Rubaya et à Masisi centre dans le Territoire de Masisi.
Ces activités sont soutenues par l’Office Humanitaire de la Commission Européenne (ECHO), le Bureau de l’USAID pour les secours d’urgence en cas de catastrophe à l’étranger (OFDA) et l’Agence Suisse pour le Développement et la Coopération (SDC).
Des séances de travail ont été organisées sur le terrain conjointement avec le Comité d’Appui à l’Autopromotion (CAAP TUJITEGEMEE) et Action et Intervention pour le Développement et l’Encadrement Social (AIDES), partenaires de l’OIM dans la gestion des sites respectivement à Rubaya et à Masisi centre. Les deux parties ont discuté des difficultés rencontrées sur le terrain liées à l’enregistrement.
Après une présentation sommaire des activités de l’OIM au Nord-Kivu, notamment celles relatives à son programme d’urgence, l’équipe chargée de la gestion de l’information a conduit plusieurs sessions de recyclage relatives aux outils de gestion de l’information. Les participants ont pu se familiariser avec le remplissage correct des fiches relatives aux enregistrements des nouveaux arrivés, départs spontanés, déménagements, naissances, décès, formulation de plaintes ainsi que la déclaration de retour volontaire. Le jeu de questions et réponses a donné lieu à une série de recommandations notamment la révision des outils après concertation et recyclage des trois gestionnaires. Ce fût également l’opportunité de former toutes les équipes sur l’utilisation du GPS pour la création de cartes.
Par ailleurs, des séances de vérification ont été conduites à Rubaya dans les sites de Kibabi-Buporo, Kibabi-Police et Kibabi-Kishusha pour le contrôle des huttes viables ou non viables. Une évaluation de tous les sites de Masisi centre a également été conduite en prévision des vérifications nocturnes qui ont été menées du 16 au 21 Juillet 2015 à Bonde, Bushani, Burora, Katala et Nyabiondo/Birere. Ces exercices de grande envergure ont mobilisé 80 participants venant de l’OIM, d’AIDES et des enquêteurs recrutés pour l’occasion. Ces activités ont été conduites en prélude des prochaines opérations d’enregistrement biométrique dans les sites concernés.
Les séances de travail avec les représentants des personnes déplacées internes ont par ailleurs permis aux équipes de recueillir leurs avis quant à la qualité de l’encadrement et de l’assistance fournie par l’OIM par l’intermédiaire des partenaires gestionnaires de sites et d’appréhender les principaux problèmes et besoins pressants, ainsi que le degré de collaboration avec les communautés hôtes.
Le conseiller en Gestion et Coordination des sites a sensibilisé les PDIs sur les solutions durables. Sur ce point, ces derniers ont énuméré quelques préalables qui devraient être pris en compte, entre autres, le rétablissement de la paix et de la sécurité dans les zones de provenance, le renforcement des initiatives visant leur l’autonomisation, ainsi que l’assistance dans les milieux de retour.