Communiqué
Global

L’OIM aide les gouvernements du Burundi et de RDC à renforcer la santé et la gestion des frontières

IOM delivers equipment and material to support border health surveillance at the Gatumba border, Burundi. Photo: IOM / Kerry Kyaa 

Bujumbura - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé une formation conjointe la semaine dernière (26 novembre-1er décembre) pour les responsables aux frontières du Burundi et de République démocratique du Congo (RDC). La formation, qui s’est tenue à Bujumbura, la capitale du Burundi, visait à renforcer la capacité des responsables aux frontières à améliorer la préparation et l’action en matière de santé publique aux points d’entrée des deux pays. 

Parmi les participants figuraient des représentants de divers départements, notamment de la santé, de l’immigration, de la police aux frontières, et des services de douane et de quarantaine, travaillant à la frontière entre Gatumba et Kamvivira ou fournissant une aide en temps de crise. 

La formation, financée par le Fonds de l’OIM pour le développement, fait partie d’un projet de 18 mois qui vise à aborder la mobilité aux frontières et ses conséquences sur la santé publique, en encourageant l’adoption de mesures de santé publique efficaces en matière de gestion humanitaire des frontières. 

Le renforcement des capacités des responsables sanitaires et non-sanitaires aux frontières devrait améliorer la réponse aux potentielles épidémies et autres menaces sanitaires. 

« Cette formation est non seulement l’occasion de renforcer la capacité des responsables aux frontières en première ligne en matière de santé et de gestion des frontières, mais elle complète également les efforts déjà entrepris par les gouvernements respectifs en vue de renforcer la surveillance sanitaire aux points d’entrée et ainsi de prévenir et de combattre toute urgence de santé publique qui pourrait surgir aux points d’entrée », a déclaré AJ Morgen, chef de mission de l’OIM au Burundi. 

La formation était centrée sur la migration et le droit à la santé ; la gestion humanitaire des frontières ; la protection des migrants en situation de vulnérabilité ; les maladies contagieuses ; les pratiques saines ; et l’autoprotection. Elle traitait également du Règlement sanitaire international, en particulier des points d’entrée, de la prévention et du contrôle de l’infection, de la surveillance intégrée de la maladie et de la riposte, et des premiers soins. 

Les formateurs étaient venus de l’OIM, des ministères de la santé du Burundi et de RDC ainsi que des Services burundais de la migration. Cette semaine (3/12), outre la formation, l’OIM a également fourni des équipements et du matériel base pour soutenir la surveillance sanitaire à la frontière à la demande du Ministère de la santé au niveau du district à Isale. L’OIM avait organisé une première réunion de validation avec les responsables aux frontières, pour convenir d’une liste finale des équipements requis. Certains des équipements comprenaient des trousses de premiers soins, des lits d’observation, des tables d’examen, des stéthoscopes, des thermomètres et divers équipements de protection individuelle. 

« Nous sommes ravis de recevoir ces équipements et fournitures », a déclaré le Dr. Joël Nibigira, Directeur médical de la province sanitaire de Bujumbura. « Ils contribueront grandement à aider les responsables aux frontières à accomplir leur travail plus efficacement. » 

Dans les mois à venir, l’OIM travaillera avec les responsables des deux côtés de la frontière pour élaborer des modes opératoires standard communs et réaliser un exercice de simulation en matière de préparation à une urgence de santé publique à la frontière entre Gatumba et Kamvivira. 

Alors que ce projet est centré sur la frontière entre Gatumba et Kamvivira, l’OIM espère pouvoir mettre en place des projets transfrontaliers conjoints à d’autres points d’entrée dans le pays à l’avenir. 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Kerry Kyaa, OIM Burundi, Tel : +257 75400665, Email : kkyaa@iom.int