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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L’OIM est présente en République Démocratique du Congo depuis 1994.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En RDC, l'OIM gère une grande variété d’actions qui touchent à tous les aspects des mouvements migratoires et de la protection des migrants et des déplacés internes.
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Le Gouvernement des Etats-Unis et l’OIM appuient la formation de 445 Officiers de Police Judiciaire sur la doctrine de Police de proximité en République Démocratique du Congo
Bukavu- 23 août : Grâce au financement du Gouvernement des Etats-Unis à travers le Bureau de International Narcotics and Law Enforcement Affairs (INL) du Département d’Etat Américain, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la Police Nationale Congolaise (PNC) ont procédé ce samedi 24 Août à la clôture officielle de la formation de 445 Officiers de Police Judiciaire (OPJ) de la République Démocratique du Congo (RDC) sur l’exercice et les attributions d’officiers et agents de police judiciaire près les juridictions des droits communs. Originaires des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Haut-Katanga et Kasaï-Central, ces OPJs ont prêté serment devant des procureurs de la République pré les tribunaux de grande instance de Bukavu, de Goma, de Mbuji-Mayi et de Lubumbashi, en présence des autorités provinciales et Commissaires Provinciaux de Police.
La formation de ces 445 Officiers de police judiciaire ( dont 42 à Lubumbashi, 103 à Mbujimayi, 150 à Bukavu et 150 à Goma) a porté spécifiquement sur le Droit et protection de l’enfant, le Circuit des dépôts des plaintes, la Police de proximité, l’éthique et déontologie policières, les Violences basées sur le genre, les Renseignements généraux, le Droit pénal général et spécial, la Procédure pénale ordinaire et militaire, les Techniques d’enquête criminelle, la Rédaction des procès-verbaux, la Médecine légale, le Fichier criminel et les notions de base sur la police technique scientifique.
Cette formation visait à renforcer les Compétences des officiers de police judiciaire des provinces ciblées pour relever les défis liés au professionnalisme dans la phase pré juridictionnelle sur l’accès à la justice et la sécurité de la population congolaise. Cette session s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la 6ième phase du projet « police de proximité » qui vise à poursuivre la dynamique de la professionnalisation de la police nationale congolaise à travers l’expérimentation et l’extension de la doctrine de police de proximité afin de faciliter le rapprochement de la police et la population dans la gestion de la sécurité publique.
Zirumana Ntamuhunga fait partie de 445 OPJs formés pour appuyer la mise en oeuvre de la Doctrine de Police de Proximité dans la province du Sud-Kivu. Il se réjouit d’avoir participé à cette formation : « Je verbalisais en tant que OPJ sans formation et sans qualité. Je travaillais donc de façon illicite en tant qu’OPJ. Je procédais à des arrestations arbitraires parce que je ne connaissais pas les qualifications des infractions. Cette formation est un grand atout pour moi. Elle m’a permis d’avoir une autre vision de mon travail en tant qu’OPJ. Cela va contribuer à l’amélioration de mon comportement et mon travail », a-t-il affirmé.
Même son de cloche pour Masumbuko Riziki Bienfaite, une autre OPJ formée dans la ville de Bukavu. « Depuis que je suis entrée à la police en 2011, je rêvais de devenir OPJ. L’annonce de cette formation était une grande opportunité pour moi. Cette formation n’a pas seulement apporté un plus dans ma carrière policière. J’ai compris surtout comment orienter les cas ’infractionnels constatés, comment les qualifier et orienter selon les juridictions compétentes », témoigne-t-elle.
Ps: Le Communiqué peut également être téléchargé ici.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
- à Lubumbashi, Wilfried TOHOUNDE, wtohounde@iom.int
- à Bukavu, Angele BUHANGIZE, abuhangize@iom.int