-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L’OIM est présente en République Démocratique du Congo depuis 1994.
À propos
À propos
OIM Global
OIM Global
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En RDC, l'OIM gère une grande variété d’actions qui touchent à tous les aspects des mouvements migratoires et de la protection des migrants et des déplacés internes.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales (globales)
Priorités transversales (globales)
- Données et ressources
- Agir
- 2030 Agenda
La Traite d’êtres humains : un fléau à combattre !
« Quand le tissu social est déchiré, les trafiquants entrent en scène» a déclaré Monsieur William Lacy Swing, Directeur Général de l’OIM lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le trafic des êtres humains, le 30 juillet 2015.
En RDC, le conflit persistant dans l’Est du pays a permis aux groupes armés de poursuivre les enlèvements et les recrutements de force d’hommes, de femmes et d’enfants.
Par ailleurs, les efforts méritoires du gouvernement, et de ses partenaires dans la traçabilité et la validation des sites miniers, n’ont pas empêchés que des personnes continuent d’être exploitées dans des sites artisanaux.
En dehors des frontières nationales, un rapport d’enquête de l’OIM au Maroc sur la traite transnationale des personnes publié en 2009, avait révélé que sur 98 femmes victimes de traite au Maroc, interviewées, 25 étaient originaires de la République démocratique du Congo (RDC).
C’est pour ces raisons que la mission de l’OIM en RDC a initié depuis 2004, un programme d’appui à la réintégration des victimes de traite. L’OIM continue d’identifier et d’assister les victimes dans plusieurs provinces du pays tout en veillant à leur protection et au respect des droits de l’homme.
De nombreux cas avérés sont notés. Les derniers en dates ont permis à l’OIM d’assister, en mai 2015, un groupe de sept enfants (6 filles & 1 garçon), originaires de la RDC, victimes de d’exploitation sexuelle et travail domestique forcé en Zambie ainsi qu’un groupe d’adultes composés de sept hommes Kenyans, victimes de traite des êtres humains pour le travail dans la province du Katanga en RDC.
Notons que la République démocratique du Congo a ratifié en octobre 2015 la convention des Nations-Unies contre la criminalité Transnationale organisée en octobre 2005, plus connue sous le nom de Convention de Palerme, instrument juridique de référence en matière de lutte contre la traite des personnes ainsi que son protocole additionnel sur le traffic illicite des migrants et celui visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.
La RDC a également publié en mai 2009 son Code de protection de l’enfant (loi 09/001) qui criminalise et prévoit même des peines d’emprisonnement allant de 5 à 20 ans pour réduction en esclavage et traite d’enfants, exploitation sexuelle commerciale, et enrôlement d’enfants dans les forces armées.
Malgré les efforts consentis et les mesures encourageantes déjà prises sur la sortie des mineurs à partir des postes frontières désormais soumis à une autorisation délivrée par la Direction Générale de Migration (DGM), il n’existe pas encore de politiques réelles en matière de lutte contre la traite des êtres humains (absence de cadre juridique spécifique), ni de poursuite des trafiquants, ni de prévention encore moins de prise en charge des victimes.
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la traite des personnes, le Chef de la MONUSCO, Monsieur Martin Kobbler et le Chef de Mission a.i. de l’OIM, Monsieur Hans-Petter BOE ont dans un communiqué de presse conjoint salué les efforts du Gouvernement de créer un cadre institutionnel ainsi qu’une structure nationale en charge de la lutte contre le trafic en vue de se concentrer davantage sur la prévention et la sensibilisation. « Le trafic des êtres humains est un problème mondial et appelle une réponse globale ; aucun pays n’est épargné » avait déclaré Monsieur Hans-Petter BOE.