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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L’OIM est présente en République Démocratique du Congo depuis 1994.
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En RDC, l'OIM gère une grande variété d’actions qui touchent à tous les aspects des mouvements migratoires et de la protection des migrants et des déplacés internes.
Ce que nous faisons
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Commerce des minerais en RDC : « Grâce à la formation et des équipements fournis par l’OIM, nous avons déjà interpelé plus de 100 trafiquants illégaux des minerais »
Kinshasa - « Grâce aux formations et équipements reçus de l’OIM pour faciliter reçus de l’OIM facilitant la gestion de la base de données sécurisées en ligne, beaucoup de choses ont changé dans ma façon de faire mon travail. Nous sommes parvenus à identifier et arrêter plus de 100 trafiquants illégaux des cassitérites ainsi que leurs clients », fait savoir Moise Kanku Madimba, chef d’antenne de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude Minière (CNLFM) de Mwenga/ Kamituga, dans la province du Sud-Kivu.
Depuis Octobre 2019 en effet, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) met en œuvre un projet visant à renforcer les institutions de la République Démocratique du Congo (RDC) dans la sécurisation des sites miniers et la lutte contre le trafic illicite de minerais, deux problématiques qui alimentent l'instabilité et entravent le développement inclusif en RDC.
La Commission Nationale de Lutte contre la Fraude Minière (CNLFM) fait partie des institutions de la RDC qui bénéficient de l’appui technique de l’OIM dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme financé par le Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique à travers le Bureau International chargé de la Lutte contre les Stupéfiants et de l’Application des Lois du Département d’Etat.
En mars 2021, l’OIM a organisé dans le cadre de la mise en œuvre de son projet une formation sur la gestion de la base de données sécurisée en ligne au profit de 21 agents de la CNLFM venus du Nord et Sud-Kivu. Cette formation visait à renforcer les capacités des agents de cette institution de lutte contre le trafic illicite des minerais dans le contrôle des trafics miniers, la détection des personnes impliquées dans le trafic illicite ainsi que dans la gestion des cas signalés pour réduire la fraude minière au Nord et au Sud-Kivu. Cette base de données a été conçue par OIM pour permettre à la Commission de faire un suivi régulier dans la chaine d’approvisionnement des minerais au Nord-Kivu et Sud-Kivu et d’actualiser les résultats de terrain.
« Depuis cette formation, un grand changement s’est fait ressentir surtout dans la méthodologie de travail de la CNFLM», estime Moise Kanku, qui note que les performances des agents dans l’exercice de leurs fonctions, constatés après cette formation, ont conduit le management de la Commission à s’investir davantage dans le renforcement des capacités de son personnel.
« Après la formation organisée à Goma du 05 au 06 mars 2021, sur la gestion de la base des données, nos autorités de la CNLFM avaient compris qu’il était important d’organiser et multiplier des séances de formation pour renforcer nos capacités ».
Amélioration de l’efficacité de la CNLFM grâce à l’appui technique et matériel de l’OIM
Autrefois, les agents de la CNLFM rédigeaient à la main leurs rapports des incidents et cas de fraude enregistrés au niveau des zones frontalières. Faute de matériels requis dans leurs antennes, et lorsque la nécessité l’imposait, ils étaient obligés de se rendre à Bukavu, à plus de 240 Km de leur lieu d’affectation, pour rédiger leur rapport sur ordinateur afin de l’envoyer à leur hiérarchie. Cela ralentissait le travail de la Commission, la rendant du coup inefficace dans la traque des cas de trafic illicite.
Le 27 avril 2021, l’OIM a fourni une assistance logistique à la CNLFM, en équipant chaque antenne des ordinateurs de bureau, des appareils photos et des téléphones. Un appui crucial qui épargne Moise Kanku de faire de longs trajets seulement pour rédiger un rapport.
« Je ne viens plus à Bukavu pour la saisie des documents. Actuellement je peux rédiger mes rapports en y annexant des photos pour la traçabilité ainsi que la transparence mais également la discrétion étant donné qu’elles ne font plus recours aux services externes », se réjouit-il.
Toujours dans le cadre du Projet « Police des mines », l’OIM a également fourni à la CNLFM des chaises, des tables, une étagère métallique et des imprimantes.