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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L’OIM est présente en République Démocratique du Congo depuis 1994.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En RDC, l'OIM gère une grande variété d’actions qui touchent à tous les aspects des mouvements migratoires et de la protection des migrants et des déplacés internes.
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Clôture de la formation de 245 agents des unités de police des mines pour le renforcement de la sécurité dans les sites miniers et lutter contre le trafic illicite de minerais au Nord et Sud-Kivu
Bukavu, 27 juin 2022- Grâce au financement du Gouvernement des Etats-Unis dans le cadre du Partenariat Privilégié pour la Paix, la Prospérité et la Protection de l’environnement avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, à travers le Bureau de l’International Narcotics and Law Enforcement affairs (INL) du Département d’Etat américain, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a procédé ce lundi 27 juin 2022 à la clôture de la formation de 123 agents de la police à Bukavu destinés à la sécurisation des sites miniers et à la lutte contre le trafic illicite de minerais dans la province du SUD-KIVU. Une cérémonie similaire a été organisée à Goma le 29 juin 2022, où la formation de 122 autres policiers est en cours d’achèvement. Au total, 245 policiers auront bénéficié de ces sessions de formation dans le cadre de la deuxième phase du projet de Police des Mines au Nord Kivu et Sud Kivu.
Au terme de cette deuxième phase, 493 policiers au total (248 à la phase 1 et 245 à la phase 2) auront bénéficié de ces sessions de renforcement des capacités afin d'assurer la gestion de la sécurité dans et autour des sites des miniers
Ces formations, d’une durée de trois mois, ont été axés sur la législation minière, le commerce et l'exploitation responsables des minerais, les infractions minières et le trafic illicite de minerais, le processus d'enquête pour les infractions minières, les principes de la police de proximité, la police administrative et judiciaire, les opérations de contrôle des foules, les droits de l'homme et la déontologie policière, la lutte contre le travail illicite des enfants, les violences sexuelles basées sur le genre. Les policiers ont également suivi un module de formation sur le protocole relatif à l’organisation et à la mission des escadrons de la police des mines en insistant sur le rôle de la police dans la lutte contre le travail des enfants dans la chaine d’approvisionnement en minière.
Durant son allocution lors de la cérémonie de clôture, le directeur de l’Ecole de police Jules Moke, réfectionnée et équipée à l’occasion de la formation, s’est réjoui de l’appui dont son établissement a bénéficié dans le cadre du projet : « La réfection totale de l’école Jules Moke donne une bonne visibilité à cet établissement. L’Ecole est devenue propre et présentable. L’établissement vit maintenant. Même les autorités provinciales nous envient. En ce qui concerne la formation, je suis heureux de savoir que les policiers formés dans mon école ont acquis des connaissances sur le respect des droits de l’homme et l’encadrement des enfants dans les mines ainsi que la coopération avec d’autres services miniers », a relevé le colonel Temetu Elali-Jean,
Un des policiers formés à l’école de Police Jules Moke (Jalo Kiza Charles), a affirmé « Je suis fier de faire partie de cette formation car j’avais réellement des lacunes sur les notions des polices des mines et hydrocarbures. Grâce à cette formation, j’ai compris que les femmes enceintes et les enfants ne doivent pas travailler dans les sites miniers. Aujourd’hui, je sais aussi comment s’effectue la chaine d’approvisionnement des minerais. Cela me permettra de mieux effectuer la traçabilité des minerais »,
Mis à part la formation des policiers, quatre nouveaux commissariats dédiés aux escadrons des mines sont en cours de construction à Butembo, Lubero, Numbi et Katogota. Ces ouvrages seront équipés et mis à la disposition des unités nouvellement formées et déployées. En 2021, quatre bâtiments neufs avaient déjà été mis en service lors de la première phase du projet au Nord et au Sud Kivu.
A côté de ces infrastructures, des systèmes d’approvisionnement en eau seront mis en place pour faciliter accès à l’eau potable à la population locale et aux services de la Police des Mines. Ces effets multiplicateurs du projet contribuent également au rapprochement entre la population et la police.
Par ailleurs, ce projet contribue à renforcer les mécanismes de gouvernance sécuritaire à travers la mise en place de trois nouveaux Conseils Locaux pour la Sécurité de Proximité (CLSP) qui sont des structures permettant de résoudre les problématiques sécuritaires de façon inclusive et participative tout en attenuant les tensions entre les communautés et les acteurs miniers et en travaillant sur la mise en place de plans locaux de sécurité élaborés et validés notamment dans les zones de Butembo, Lubero et Buhavu. La phase I ayant déjà permis d’installer des CLSP à Rubaya et Walikale au Nord-Kivu ainsi qu'à Misisi et Kamituga au Sud-Kivu
Pour plus d’information, merci de contacter :
DIALLO Safiatou, Email : sdiallo@iom.int, Tel 0825341287 à Goma
BUHANGIZE Angele, Email : abuhangize@iom.int, Tel 0820136677 à Bukavu