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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L’OIM est présente en République Démocratique du Congo depuis 1994.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En RDC, l'OIM gère une grande variété d’actions qui touchent à tous les aspects des mouvements migratoires et de la protection des migrants et des déplacés internes.
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Au Sud-Kivu, des Ex-combattants sont impliqués dans la mise en œuvre des travaux de Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) dans le cadre de la réinsertion sociale
Le Ministre provincial de l’intérieur remplaçant ; le Gouverneur de la province du Sud Kivu empêché, a procédé ce jeudi 14 septembre 2023 au lancement officiel du projet « Initiatives pilotes pour appuyer le Programme National de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) dans la réinsertion des ex-combattants dans les zones prioritaires de l’Ituri, Sud Kivu et Nord Kivu à l’est de la RDC » à Runingu, dans la chefferie de Bafuliru en territoire d’Uvira (Province du Sud Kivu).
Ce projet est mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) grâce à l’appui du Fond de Cohérence pour la Stabilisation (FCS). Le projet vise la réinsertion communautaire de plus au moins 1000 bénéficiaires directs dont 500 ex combattants et 500 bénéficiaires communautaires parmi lesquels 300 femmes vulnérables et 200 jeunes à risques à travers des travaux de haute intensité de la main d’œuvre locale (HIMO), des activités de dialogue démocratique pour une meilleure cohésion sociale, l’implication et la prise en compte du genre dans les activités, la prise en charge psychosociale et la relance économique locale pour un développement intégral. Ces travaux HIMO consistent à la réhabilitation de la route de desserte agricole, tronçon Runingu – Kashatu-Katobo, long de 42 Km, reliant le moyen et le haut plateau.
« Ce projet est une des réponses adéquates pour la restauration de la paix, la sécurité et la stabilité dans cette zone longtemps sous menace de l’activisme des groupes armés » a indiqué, dans son allocution, M. Albert Labani Musambya, Ministre provincial de l’Intérieur, de la décentralisation et des affaires coutumières.
« C’est une opportunité offerte aux rendus de se réintégrer dans la communauté après le processus de désarmement et démobilisation à travers les travaux HIMO et ainsi réduire le taux d’enrôlement des jeunes au sein des forces négatives déloyales » a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Cyriaque NTIRANDEKURA, représentant du chef de mission de l’OIM en RDC, a souligné que « l’appui de l’OIM au P-DDRCS vise à promouvoir un mécanisme innovant de réintégration dirigé par les communautés locales tout en s’attaquant directement aux causes profondes du conflit à travers une approche globale axée sur la gouvernance et relèvement communautaire tout en promouvant une meilleure cohabitation pacifique et la prévention de la violence sociale ».
Ce projet pilote s’aligne donc sur les priorités du P-DDRCS afin d’assurer un démarrage rapide d’un programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation longuement attendu par les ex-combattants et l’ensemble des communautés affectés par ces conflits. La Cheffe de bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu et Maniema, Mme Cecilia Piazza a signalé que « cette première phase, qui aura une durée de 9 mois, vise à créer des gains tangibles et immédiats aux bénéficiaires tout en assurant une forte mobilisation et l’engagement des membres des communautés ciblées et identifier les priorités pour la cohésion sociale ». Ce projet est financé à hauteur de 6 millions de dollars américains pour les 3 provinces de l’Ituri, Sud Kivu et Nord Kivu en raison de 2 millions de dollars par province pour une durée de 9 mois.