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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L’OIM est présente en République Démocratique du Congo depuis 1994.
À propos
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En RDC, l'OIM gère une grande variété d’actions qui touchent à tous les aspects des mouvements migratoires et de la protection des migrants et des déplacés internes.
Ce que nous faisons
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Priorités transversales (globales)
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13 400 expulsés d’Angola retournés chez eux grâce à l’assistance de l’OIM et ses partenaires
Depuis Janvier 2019, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en RDC intervient dans les provinces du Kasaï (territoire de Kamonia, notamment Kamako) et Kasaï Central (territoires de Lwiza et Kazumba) pour apporter une assistance au profit des migrants expulsés d’Angola, grâce à l’appui du Fonds central d'intervention d'urgence des Nations Unies (ou The Central Emergency Response Fund CERF) au projet «Assistance directe aux migrants vulnérables expulsés et retournés d’Angola en République Démocratique du Congo » de l’OIM.
Dans le cadre de ce projet, l’OIM et ses partenaires (TDH, HI, HelpAge) ont aidé au total 13 400 expulsés d’Angola à retourner en RDC, précisément dans les zones d’intervention évoqués ci-haut, entre janvier et début septembre 2019.
Parmi les 13 400 bénéficiaires figurent 6892 personnes de sexe masculin et 6508 personnes de sexe féminin. Outre les personnes adultes, l’OIM et ses partenaires ont également recensé parmi les bénéficiaires 1507 mineurs (âgés de 12 à 18a ans) dont 744 jeunes filles et 763 jeunes garçons. Plusieurs enfants faisaient également parti des bénéficiaires du projet CERF.
Au cours de la période du projet, 3 880 ménages expulsés d’Angola ont bénéficié de l’assistance transport de l’OIM et ses partenaires pour regagner la RDC. 5 577 enfants dont 4 637 âgés de 0 à 12 ans et 940 âgés de 0 à 2 ans ont été recensées dans les familles assistées.
Toujours dans le cadre du projet CERF, l’OIM et ses partenaires ont é également apporté de l’assistance transport à 174 retournés d’Angola depuis la cité de Kalamba-Mbuji (situé à 25 Km de Luambo) jusqu’à la ville de Kananga.
Financé depuis le 17 janvier à hauteur de 2 000 000 USD, le projet « Assistance directe aux migrants vulnérables expulsés et retournés d’Angola en République Démocratique du Congo » se clôture le 16 septembre.
CERF
Le CERF (The Central Emergency Response Fund) ou Fonds central d'intervention d'urgence est un projet de financement qui permet à l’OIM de désengorger les zones frontalières et de réduire la pression sur les communautés hôtes et les services de base ; et apporter une assistance monétaire inconditionnelle aux bénéficiaires, afin qu’ils soient en mesure de subvenir à leurs besoins essentiels.
Dans le cadre de ce programme, l’agence de l’ONU organise le transport d'urgence des migrants vulnérables (expulsés/retournés) vers leur destination finale en toute sécurité à partir des sites dans lesquels ils se sont installés provisoirement (école, églises, familles hôtes, points de concentration etc.).
L'OIM coordonne et fournit les véhicules pour le déplacement de ces populations vers leur destination finale afin d’éviter tout incident en leur assurant une protection en cours de route.
Une fois arrivés à destination, les bénéficiaires perçoivent une assistance inconditionnelle en cash qui couvrira les frais de transport des villes principales à leurs maisons respectives, la nourriture ainsi que l’achat d’autres articles nécessaires.
Contexte
Selon la Direction Générale de Migration (DGM), 362 0972 ressortissants congolais sont retournés de l’Angola entre le 1er octobre et le 15 novembre 2018. Ces migrants retournent en RDC principalement via les provinces du Kasaï, Kasaï Central, Kongo Central et Kwango. Selon la Matrice de Suivi des Mouvements des populations de l’OIM (Data Tracking Matrix, DTM en anglais), la province du Kasaï central a enregistré 103,252 retournés/expulsés d’Angola et 139,482 personnes pour la province du Kasaï à la même période. Une fois de retour en RDC, la majorité des retournés/expulsés continuent leur voyage vers des zones de retour spécifiques réparties dans les cinq provinces susmentionnée tandis que d’autres séjournent dans des sites (écoles, églises etc.) et familles d’accueil dans les zones frontalières (Kamako, Tshibala, Luiza, Luambo et Masuika) en attente d’être transportés vers leur destination finale.
Malheureusement, l'afflux massif de personnes dans les zones frontalières ou celles plus proches et le manque d'accès aux moyens de transport créent une pression supplémentaire sur les services de base qui se remettent à peine de la crise de Kamunia Nsapu dans la région du Kasaï.
Et le manque d'alternatives oblige de nombreuses personnes à marcher pendant plusieurs jours et à passer la nuit à l'extérieur en compagnie de femmes, d’enfants et de personnes âgées. Ce qui les expose à de nombreux risques et incidents de protection.
A travers le CERF, l’OIM et ses partenaires œuvrent justement pour permettre à ces personnes de regagner leur lieu de destination en toute sécurité.